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Informations
Élève de l'École nationale de musique de Dieppe, il se passionne pour la musique ancienne. Il étudie ensuite l'orgue avec Louis Thiry et François Ménissier au conservatoire de Rouen. Élève d'Élisabeth Joyé de 2001 à 2005 puis de la Schola Cantorum de Bâle (classe de Jean-Claude Zehnder et d'Andrea Marcon), il remporte en 2004 le premier prix et le prix du public au concours international de clavecin de Bruges. Il est depuis 2005 titulaire de l'orgue Aubertin de l'église Saint-Louis-en-l'Île à Paris. Benjamin Alard est lauréat Juventus 2007 et fut nommé dans la catégorie "Révélations instrumentales" aux Victoires de la musique classique en 2008. Il collabore étroitement avec La Petite Bande dirigée par le violoniste Sigiswald Kuijken. Son travail avec le comédien et metteur en scène Benjamin Lazar a également été remarqué et acclamé par la critique. Ses nombreux enregistrements (labels Hortus et Alpha) au clavecin et à l'orgue ont été salués par la critique et notamment le deuxième volume de la Clavierübung paru chez Alpha en mai 2011. Son art au clavecin est qualifié de « racé, fin et élégant » et il est remarqué comme l'un des meilleurs clavecinistes de sa génération. Il a participé à de nombreux concerts ces dernières années y compris une tournée en République de Corée (2012) et un concert à la cité de la musique. Depuis 2007, il a également entamé une grande série de concerts à Paris autour de l'œuvre de Bach, organisée par l'association Claviers en l'isle, qui l'amène à jouer très régulièrement à l'église Saint-Louis en l'île (dont il est l'un des organistes titulaires), à l'église Saint-Gervais-Saint-Protais ainsi qu'à l'hôtel de Soubise. Ses prochains concerts l'amèneront à l'église Notre-Dame de la Nativité à Sassetot-le-Mauconduit (20 juillet 2013) pour un concert d'orgue, à l'église de Millay (31 juillet 2013) pour des duos de clavecins avec Elisabeth Joyé. |
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Bob van Asperen
est né en 1947 à Amsterdam. Il a étudié le clavecin avec Gustav Leonhardt et l’orgue avec Albert
de Klerk. Il a terminé ses études avec brio en 1972. Depuis plusieurs années, il
donne des concerts dans la plupart des pays d’Europe, aux USA et au Japon. Il
se produit au clavecin en récital et en
concert à l’orgue et au clavier avec Anner Bijlsma, Barthold Kuijken, Lucy van
Dael et Thomas Piestch. Par ailleurs, il dirige également des ensembles
baroques et un orchestre moderne : il a donné lors de la saison 2000 en
récital J.S. Bach « La passion selon St Matthieu » en France sur
instruments anciens et il a dirigé « l’Orchestre Baroque de la CE »
ainsi que « l’Orchestre de l’Age des lumières » B.
van A. est professeur de clavecin au
conservatoire d’Amsterdam. Son goût prononcé pour la musique ancienne au sens
large se reflète clairement dans le programme de ses concerts, où l’on retrouve
des oeuvres de J.S. Bach et de compositeurs hollandais tels que
Sweelinck , Padbtrué et Sibrand van Noordt. Parmi
les festivals où B. van A. s’est produit en concert en tant que soliste, on
peut citer le Festival du Schleswig-Holstein, le Festival Estival de Paris, le
Festival de Saintes, le Festival du clavecin de Rome et le Festival de Musiques
Anciennes d’ Utrecht. Il
se produit internationalement dans d’innombrables duos avec Frans Brüggen,
soliste renommé et des ensembles comme « La Petite Bande », le
« Quadro Hotteterre » et le « Léonhardt Consort » (environ
100 cantates de Bach) dans une soixantaine de CD. Parmi
ces œuvres, on compte les Inventions de Bach, des symphonies, Les petits
préludes, Les toccatas – dans la collection « Bach 2000 » de Teldec –
des concerts de clavecin avec son ensemble « Melante Amsterdam » ou
« Le clavier bien tempéré » , des œuvres pour clavecin de
François et Louis Couperin de même que C.P.E. Bach et Domenico Scarlatti
enregistrés pour Virgin/EMI et AEOLUS. Beaucoup
de ses enregistrements ont reçu des distinctions comme le « Edison
Award », le « Diapason d’or », « Le Choc du monde de la
Musique », le « Deutschen Schallplattenpreis » , le prix
de la critique du disque de musique ancienne allemand et « Ondas de
Musica » pour une douzaine de Cd’s de l’enregistrement de l’intégrale Antonio
Soler. Récemment viennent de paraître chez AEOLUS les deux premières parties des 7 CD de clavecin et orgue de Johann Jacob Froberger : « le passage du Rhin » et « à l’honneur de Madame Sybille » tous deux récompensés en France par un « Dix de Répertoire » ainsi que des transcriptions pour clavecin de sonates pour violon de J.S. Bach. |
Après avoir obtenu une médaille d’or au Conservatoire National de Région de Grenoble ainsi que le Diplôme de Concert de la Schola Cantorum à Paris (avec Yannick Le Gaillard), Irène Assayag se perfectionne auprès de John Whitelaw (Bruxelles), Jesper Christensen (Bâle) et Kenneth Gilbert (Sienne). Elle se produit en soliste dans un large répertoire s’étendant de la musique de la Renaissance à la création contemporaine. Membre de nombreuses formations de musique de chambre, elle joue aussi avec la Camerata de Brive (Jean-Michel Hasler), le Choeur des solistes de Lyon (Bernard Têtu), l’Orchestre des Pays de Savoie (sous la direction de Mark Foster ou de Reinhard Goebel). Elle participe à de nombreux festivals en Europe (Utrecht, Wroclaw, La Chaise-Dieu, Sylvanès...). Elle s’intéresse particulièrement au domaine du théâtre musical : Orfeo, de Monteverdi, Dardanus, de Rameau, de petits opéras de Mozart ou Gluck, spectacles consacrés au personnage de Médée ou à Rinaldo de Haendel avec Jocelyne Chaptal, Rêves de cantates avec La Péniche Opéra… En l'an 2000, elle a été la responsable musicale de l'atelier dirigé par le metteur en scène Ingrid Von Wantoch Rekowski au Festival International d'Art Lyrique d'Aix en Provence. En 2005, elle travaille à nouveau avec ce metteur en scène pour le Théâtre National de la Communauté de Langue Française à Bruxelles (Le Tango des Centaures, d’après Les Métamorphoses d’Ovide) Invitée à de nombreuses reprises à se produire sur France Musique, elle a également enregistré plusieurs disques, en tant que soliste ou continuiste. Le dernier est consacré aux sonates parisiennes du XVIIIe siècle pour clavecin et violon baroque, avec une de ses partenaires de prédilection, Christine Antoine. Professeur de clavecin titulaire du Certificat d’Aptitude, elle dirige le Département de Musique Ancienne des conservatoires de Chartres et Lucé. Elle est également chef de chant au Centre de Musique Baroque de Versailles et responsable de l’étude des styles – XVIIe siècle pour le Jeune Choeur de Paris (dirigé par Laurence Equilbey et Geoffroy Jourdain). Docteur en musicologie du XXe siècle, elle s’intéresse tout particulièrement au répertoire contemporain et au compositeur italien Giacinto Scelsi (1905-1988). |
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Premier Prix à l’unanimité de clavecin et de musique de chambre au CNSM de Paris, Olivier Baumont est invité à plusieurs reprises par Gustav Leonhardt aux cours d’interprétation qu’il dispense à Cologne. Olivier Baumont participe à de nombreux festivals qui lui permettent de se produire dans de nombreux pays européens ainsi qu’en Asie et en Amérique du Nord. Par ailleurs, il participe régulièrement à plusieurs émissions de radio et de télévision sur France-Musique, France-Culture, BBC ou encore Mezzo. S’il se produit essentiellement en récital, Olivier Baumont a multiplié les collaborations artistiques, non seulement avec des musiciens comme Hugo Reyne ou Florence Malgoire mais aussi avec des comédiens tels que Nicolas Vaude et Nicolas Marié. Avec ces deux derniers, il réhabilite la comédie-ballet de Molière et Lully, "Le Mariage forcé", dont il dirige la musique du clavecin. Régulièrement saluée par la presse internationale, sa discographie comprend une quarantaine d'enregistrements et notamment une intégrale de l’œuvre pour clavecin de Jean-Philippe Rameau et de François Couperin. Olivier Baumont a publié plusieurs œuvres méconnues pour le clavecin. Il est l’auteur d’ouvrages sur François Couperin et Antonio Vivaldi. Pédagogue accompli, Olivier Baumont est le professeur de la classe de clavecin du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. |
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Adélaïde Bizeul étudie le clavecin auprès de Robert Kohnen à Bruxelles et d'Alexander Weimann à Berlin. Elle fait également une maîtrise de musicologie à l'Université Libre de Bruxelles. En 2000, elle co-fonde l'ensemble Gold&Gebein avec lequel elle sera en résidence à la Musikakademie de la région Brandenburg (Allemagne). De retour en France, de 2006 à 2012, elle enseigne le clavecin en région parisienne et travaille comme graveur pour les éditions du Centre de Musique Baroque de Versailles et pour le CNRS. Elle participe à des productions de troupes de théâtre et de ballet (Armand Delcampe, Alain Platel) en tant que musicienne de scène et se produit régulièrement comme soliste et continuiste en France, Belgique, Allemagne, Pologne et Suisse. Avec la complicité d'autres musiciens, elle aime créer des programmes mêlant textes baroques et musique, conçus comme des voyages à travers différents thèmes tels que « Les Vanités » (2004) ou « Mal de Mer, Mal d'Amour » (enregistré en 2013). |
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Au fil des années et des collaborations avec les artistes et ensembles les plus actifs du monde baroque, Violaine Cochard a mûri une manière aussi musicale que personnelle, faite d’humilité face aux partitions et aux compositeurs. Elle s’engage maintenant dans une carrière de récitaliste plus marquée et occupe enfin la place qui lui revient de droit. Née à Angers en 1973, Violaine Cochard commence l’étude du clavecin dès l’âge de 8 ans au Conservatoire de sa ville natale auprès de Fançoise Marmin. L’année de son Premier Prix de clavecin (1991) est aussi celle de son entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Kenneth Gilbert et de Christophe Rousset. Parallèlement, elle travaille avec Pierre Hantaï. En juin 1994, elle obtient deux Premiers Prix – basse continue et clavecin – remportés à l’unanimité. Elle se perfectionne ensuite auprès de Christophe Rousset. En juin 1999, elle décroche le Premier Prix du Concours International de Clavecin de Montréal. En trio avec l’ensemble Amarillis – dont elle est membre fondateur –, elle remporte les Premiers Prix dans plusieurs Concours prestigieux : York (juillet 1995), Fnapec (avril 1997) et Sinfonia (septembre 1997), ce dernier présidé par Gustav Leonhardt. Professeur au Conservatoire National de Région de Montpellier pendant trois ans (1999-2002), elle consacre beaucoup de son temps à la musique de chambre au sein de nombreux ensembles (Amarillis, Il Seminario Musicale – Gérard Lesne, Spirale – Marianne Müller, Gli Incogniti – Amandine Beyer…) et en duo avec la violoniste Stéphanie-Marie Degand. Elle est aussi un chef de chant très sollicité, invitée dans les productions d’opéras des Talens Lyriques (Christophe Rousset), du Concert d’Astrée (Emmanuelle Haïm) et des Arts Florissants (William Christie). Violaine Cochard donne des récitals et des concerts de musique de chambre en France, et Europe et en Amérique Latine : Cité de la Musique et Auditorium du Louvre à Paris, festivals de la Chaise-Dieu, Ambronay, Beaune, Sablé, Printemps des Arts et Folles Journées de Nantes, Montreux, Utrecht, Semaine Sainte de Pise, Université de Madrid… Sa discographie rejoint celle des formations avec lesquelles elle se produit : Quatre saisons de Boismortier avec les Festes Vénitiennes (K617), symphonies de Pugnani avec l’Academia Montis Regalis (Naïve-Opus 111), Apollo e Dafne de Händel avec Les Paladins (Arion), Persée et Roland de Lully avec Les Talens Lyriques (respectivement pour Naïve et Ambroisie), cinq disques avec Le Concert d’Astrée (Il Delirio amoroso de Händel, Dido and Aeneas de Purcell, Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de Händel, Hommage à Carestini et Magnificat de Bach pour Virgin Classics) et dix disques avec Amarillis pour le label Ambroisie, sans compter deux disques avec Spirale (Zig-zag territoires). En novembre 2005, Violaine Cochard enregistre son premier disque récital – Premier, Troisième, Sixième et Septième Ordres pour clavecin de François Couperin – particulièrement apprécié par la critique. Un second volume consacré à ce maître, toujours sous étiquette Ambroisie-Naïve, est paru en octobre dernier.. |
Martha Cook, née aux Etats-Unis reçoit une formation de musique classique (piano – hautbois) tout en poursuivant des études d’histoire et de musicologie. Diplômée de l’Université de Berkeley (Californie) elle a étudié le clavecin avec Alan Curtis, puis avec Gustav Leonhardt au conservatoire d’Amsterdam. Au début des années 1980 elle s’installe à Paris et devient membre du trio « Les Ombres Errantes », elle tient également la partie de clavecin dans l’ensemble des Musiciens du Louvre dirigé par Marc Minkowski. Elle travaille avec Philippe Beaussant à l’Institut de Musique et de Danse Ancienne ainsi qu’avec Philippe Herreweghe au CIRMAR de Saintes. Ses activités dans le domaine du chant l’amènent à assister Rachel Yakar et René Jacobs au Studio Opéra du centre de Musique Baroque de Versailles ainsi qu’à participer aux productions du festival d’Aix en Provence, de l’Opéra de Lyon et du Centre de la Voix de la fondation Royaumont. Sa discographie inclut un récital de musique anglaise « Francis Tregian’s collection » chez Vanguard Classic, l’Offrande Musicale de J.S. Bach avec Davitt Moroney. On peut l’entendre également dans l’opéra « Il Giasone » de Cavalli sous la direction de René Jacobs. Depuis 2003, Martha Cook accompagne en récital le célèbre violiste Wieland Kuijken. Au clavecin en soliste, elle poursuit un travail en profondeur sur François Couperin et sur l’Art de la fugue de J.S. Bach, elle se produit également avec Bob van Asperen pour des oeuvres écrites pour deux clavecins Martha Cook est bien connue d’un certain nombre de Chartrains puisqu’elle a enseigné à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse lors de la création du département de Musique Ancienne. Elle habite désormais dans l’Orne et vient en voisine pour se produire dans notre festival 2005. |
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Francesco Corti étudie l’orgue et la composition pour orgue à Perugia en Italie, puis le clavecin à Genève et Amsterdam, où il obtient son diplôme de fin d’étude avec félicitations pour les deux instruments. Il est lauréat de plusieurs concours internationaux dont le premier prix de clavecin du quinzième concours « Johann Sebastian Bach » de Leipzig en 2006. En 2007, il est invité par Marc Minkowski à se joindre aux Musiciens du Louvre Grenoble, où il joue depuis en solo et continuo, clavecin et orgue. Il joue également dans d’autres célèbres formations de musique ancienne telles que Le Concert des Nations (Jordi Savall) et les Talens Lyriques (Christophe Rousset). Son premier disque solo, les Suites pour clavecin de Louis Couperin a été publié en 2007 par le label Genuin. En 2010, il enregistre les Six Partitas de Johann Sebastian Bach chez Berlin Classics, unanimement saluées par la critique. |
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Bertrand Cuiller est né en 1978. Il a étudié le clavecin au CNR de Nantes avec Jocelyne Cuiller, puis il est entré au CNSM de Paris dans la classe de Christophe Rousset, où il a obtenu le Diplôme de Formation Supérieure mention très bien à l'unanimité en 2001. Il a par ailleurs suivi l'enseignement régulier de Pierre Hantaï pendant plusieurs années. En 1998, il a obtenu le 3ème prix du concours international de clavecin de Bruges. Il a parallèlement à cela étudié le cor ancien et moderne, auprès de Marcel Ollé au CNR de Nantes, Michel Garcin-Marrou aux CNSM de Lyon et Paris, et André Cazalet. Après plusieurs années passées au sein d'orchestres baroques français comme Les Arts Florissants (William Christie), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Stradivaria (Daniel Cuiller), et le Poême Harmonique (Vincent Dumestre), avec lesquels il participe à divers enregistrements et tournées dans le monde, Bertrand Cuiller concentre aujourd'hui ses activités à se produire en solo, ainsi qu'avec un petit nombre d'ensembles de musique de chambre: Les Basses Réunies (Bruno Cocset), La Rêveuse (Benjamin Perrot, Florence Bolton) et les Lunaisiens (Jean-François Novelli, Arnaud Marzorati). Il donne des récitals dans de nombreux festivals: les "Folles Journées", La Roque d'Anthéron, Saintes, Sablé, Arques-la-Bataille, "Les Concerts Parisiens", Pontoise, Champs-sur-Marne, Utrecht, "Printemps des arts", Cité de la musique à Paris, Les Chants de la Dore... Son premier disque solo, "Pescodd Time", consacré aux virginalistes William Byrd, Peter Philips et John Bull, sorti en janvier 2006 chez Alpha (Alpha 086), a été récompensé par un Diapason d'or, Choc du Monde de la musique, Joker de Crescendo, 9 de Classica. Il donne régulièrement un spectacle intitulé "D'Anglebert/Lettres Portugaises" aux côtés de la comédienne Louise Moaty. S'intéressant au répertoire contemporain, il a créé des oeuvres de Jean-Yves Bosseur et Olivier Mellano (La chair des Anges, cd Naïve) et fait quelques concerts avec Yann Tiersen. Bertrand Cuiller se produit également avec la violoniste Hélène Schmitt, la soprano Daphné Touchais, le hautboïste Guillaume Cuiller, les violoncellistes Emmanuel Balssa et Alix Verzier (cd de sonates de Lanzetti, label Lindoro), le violoniste Guillaume Humbrecht, le claveciniste et organiste Frédéric Rivoal. |
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Élève de l'École nationale de musique de Dieppe, il se passionne pour la musique ancienne. Il étudie ensuite l'orgue avec Louis Thiry et François Ménissier au conservatoire de Rouen. Élève d'Élisabeth Joyé de 2001 à 2005 puis de la Schola Cantorum de Bâle (classe de Jean-Claude Zehnder et d'Andrea Marcon), il remporte en 2004 le premier prix et le prix du public au concours international de clavecin de Bruges. Il est depuis 2005 titulaire de l'orgue Aubertin de l'église Saint-Louis-en-l'Île à Paris. Benjamin Alard est lauréat Juventus 2007 et fut nommé dans la catégorie "Révélations instrumentales" aux Victoires de la musique classique en 2008. Il collabore étroitement avec La Petite Bande dirigée par le violoniste Sigiswald Kuijken. Son travail avec le comédien et metteur en scène Benjamin Lazar a également été remarqué et acclamé par la critique. Ses nombreux enregistrements (labels Hortus et Alpha) au clavecin et à l'orgue ont été salués par la critique et notamment le deuxième volume de la Clavierübung paru chez Alpha en mai 2011. Son art au clavecin est qualifié de « racé, fin et élégant » et il est remarqué comme l'un des meilleurs clavecinistes de sa génération. Il a participé à de nombreux concerts ces dernières années y compris une tournée en République de Corée (2012) et un concert à la cité de la musique. Depuis 2007, il a également entamé une grande série de concerts à Paris autour de l'œuvre de Bach, organisée par l'association Claviers en l'isle, qui l'amène à jouer très régulièrement à l'église Saint-Louis en l'île (dont il est l'un des organistes titulaires), à l'église Saint-Gervais-Saint-Protais ainsi qu'à l'hôtel de Soubise. Ses prochains concerts l'amèneront à l'église Notre-Dame de la Nativité à Sassetot-le-Mauconduit (20 juillet 2013) pour un concert d'orgue, à l'église de Millay (31 juillet 2013) pour des duos de clavecins avec Elisabeth Joyé.
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Après ses prix de Clavecin et de Basse Continue au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Hélène Dufour se perfectionne auprès de Jos van Immerseel au Conservatoire Royal Flamand d’Anvers. Elle travaille également l’orgue avec Jean Boyer. Sélectionnée pour les tournées 1989 et 1990 de l’ECBO (Orchestre Baroque de l’Union Européenne), Hélène Dufour a eu depuis l’occasion de travailler aussi bien en soliste qu’en formation de musique de chambre avec chefs et solistes de renom, tels que Ton Koopman, Roy Goodman, Jaap ter Linden, James Bowman... Elle a joué pour les plus importantes institutions européennes de concerts, telles que le Festival d’Art Sacré etle Festival Estival de Paris, la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, le Sheldonian Theatre d’Oxford, les Festivals d’Utrecht et d’Ambronay, le Conservatoire Tchaïkovski de Moscou... A Froville, elle a accompagné des chanteurs de renommée internationale comme James Bowman. Elle a enregistré plusieurs séries de motets du Baroque français : Campra, Gilles, Boismortier avec le Concert Spirituel, Bouzignac (Diapason d’Or) et Brossard sous la direction d’Olivier Schneebeli. Avec le violoniste Patrick Bismuth et La Tempesta, elle enregistre La vocalité instrumentale (sonates italiennes du XVIIème siècle), Prix de la Fondazione Cini de Venezia , les Sonates du rosaire de Biber et le IVème livre de sonates de J.M. Leclair, Chocs du Monde de la Musique. Titulaire du Certificat d’Aptitude à l’enseignement de la de Musique Ancienne, Hélène Dufour est actuellement chef de chant au Centre de Musique Baroque de Versailles, ainsi que professeur de Clavecin au Conservatoire de Reims. Depuis 2012, elle accompagne les chanteurs pendant toute la période du concours de chant baroque de Froville. |
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Elle aborde l'étude du piano à l'âge de 6 ans, auprès de Donaldo Garcia au 'Manhattan School of Music Preparatory Division'. Après des études universitaires à Vassar College, état de New York, elle travaille le piano en France avec Gérard Frémy et Guigla Katsarava. Elle se forme en tant que claveciniste auprès d'Olivier Baumont, Noëlle Spieth et Frédéric Michel obtenant un Diplôme Supérieur d'Etudes Musicales au CRR de Paris en 2007. Cette même année elle intègre la classe de pianoforte et clavicorde de Patrick Cohen.Parallèlement, elle travaille l'orgue avec Marie-Louise Langlais. Elle effectue stages et résidences dans des lieux tels que le Banff Centre, (Alberta, Canada) ou l'Abbaye de Royaumont, et est l'invitée de plusieurs festivals en France et en Amérique du Nord tels que les Journées Lyriques, les Clavecins de Chartres, le 'Amherst Early Music Festival' où elle se produit aussi bien aux pianos qu'au clavecin. En 2010, elle remporte le concours Musique au Centre avec le violoncelliste Jérôme Huille permettant ainsi de réaliser un disque consacré au diverses formes d'écriture pour violoncelle et clavier à travers les siècles. Elle enseigne au Conservatoire de Dreux Agglomération et au conservatoire de Nogent-le-Rotrou, où elle développe une pédagogie visant à 'décloisonner' les diverses pratiques clavieristiques. |
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Après avoir suivi une formation pianistique, Sylvie Goueffon découvre la musique ancienne grâce à Annie Kalifa au CRD d’Issy-les-Moulineaux où elle obtient ses 1ers prix de clavecin, d'écriture et de musique de chambre. Elle suivra ensuite à Boulogne Billancourt les cours de clavecin de Laure Morabito et de basse continue auprès de Frédéric Michel et obtiendra ses 1ers prix à l’unanimité. Depuis 2004, elle est chef de chant et accompagnatrice des pages au Centre de Musique Baroque de Versailles. |
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Née en 1974 à Marseille, Céline Frisch découvre le clavecin à l'âge de six ans. En 1992, elle reçoit ses premiers prix de clavecin et de musique de chambre au Conservatoire d'Aix-en-Provence. Elle poursuit ses études à la Schola Cantorum de Bâle dans les classes de Andreas Staier et Jesper Christensen, et obtient son diplôme de soliste. Lauréate "Juventus" en 1996, elle est en 2002 la première claveciniste sélectionnée pour les "Victoires de la Musique classique". Dès 1993, elle commence à se produire en récital, ainsi qu'en formation de chambre, avec notamment le gambiste Juan Manuel Quintana. Aujourd'hui, elle se consacre principalement à son activité de soliste et membre de l'ensemble Café Zimmermann, fondé en 1998 avec Pablo Valetti. Elle est ainsi l'invitée des plus grandes salles en France – le Théâtre de la Ville, Radio France, le Théâtre du Châtelet à Paris, les festivals d'Ile-de-France, de la Roque d'Anthéron… et à l'étranger - Washington, Toronto, Buenos Aires, Sydney, Séoul, Bruxelles, Lisbonne… Ses interprétations de la musique de Jean-Sébastien Bach lui ont valu les plus chaleureux commentaires de la presse musicale internationale. Outre Bach, ses affinités l'ont amenée à jouer la musique française de l'époque de Louis XIV, les œuvres des virginalistes anglais et la musique allemande du XVIIème siècle. Elle explore également avec plaisir la musique du XXème siècle et la création contemporaine (Manuel de Falla, Henri Dutilleux, François Sarhan, Brice Pauset…) Principalement dédiés à la musique de Bach, ses enregistrements ont tous été salués par d'excellentes critiques et récompensés par les plus hautes distinctions de la presse spécialisée - son enregistrement des Variations Goldberg a reçu le Diapason d'or de l'année et le Choc de l'année du Monde de la Musique. En mai 2005 est sorti son dernier enregistrement consacré aux pièces de clavecin et transcriptions d’après Lully de Jean-Henry d’Anglebert. |
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Né à Loudéac, Clément Geoffroy commence le clavecin à 8 ans au CRR de Nantes dans la classe de Jocelyne Cuiller, qui lui transmettra également sa passion pour le clavicorde. En 2007 il obtient son DEM et part étudier auprès de Bertrand Cuiller à Rueil-Malmaison avant d'intégrer les classes de clavecin (Olivier Baumont) et basse continue (Blandine Rannou) du CNSMDP où il y poursuit actuellement un Master. Sans oublier Françoise Lengellé, Frédéric Michel (pour la basse continue) et plus récemment Violaine Cochard. Curieux par nature, il a étudié la viole de gambe pendant 6 ans, s'intéresse au piano-forte et n'hésite pas à monter à la tribune d'un bel orgue quand l'occasion se présente. En novembre 2011 il remporte le 1er prix au Concours de Clavecin Paola Bernardi de Bologne. Continuiste très apprécié, Clément Geoffroy participe à de nombreux projets de musique de chambre et d'orchestre au sein du CNSM et d'autres conservatoires de la région parisienne. Il fait partie de l'ensemble Le Petit Rien qui se produit régulièrement à Paris où en Auvergne ; en 2010 il enregistre un CD Bach-Haendel (sonates en trio, airs allemands) chez Alliuris avec Le Caprice Baroque. Avec Loris Barrucand, il s'ouvre de nouveaux horizons en abordant le répertoire pour deux clavecins... Egalement soliste lors de récitals à Paris ou en Bretagne, il partage sa passion pour le vaste répertoire du XVIIe siècle et la musique française, musiques d'une sensibilité à fleur de peau, étonnamment proches de nous et si loin des clichés qu'on a pu leur prêter ! Professeur de clavecin au conservatoire de Lucé, il ne s'arrête pas au simple jeu des instruments puisqu'il aime aussi les accorder et les régler |
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Kenneth Gilbert. Claveciniste, organiste, musicologue, professeur (Montréal, 16 décembre 1931). D.Mus. h.c. (McGill) 1981. Il étudia avec Conrad Letendre (orgue) et, au CMM, avec Yvonne Hubert (piano) et Gabriel Cusson (harmonie et contrepoint). Gagnant du Prix d'Europe en 1953, il se rendit en France où il étudia deux ans avec Nadia Boulanger (composition), Gaston Litaize et Maurice Duruflé (orgue). Il étudia aussi avec Sylvie Spicket et Ruggero Gerlin (clavecin). Même absent de Montréal (1953-55), il demeura officiellement organiste et dir. mus. de l'église unie de Queen Mary Road (1952-67). En 1955, il donna un récital de musique d'orgue canadienne à la RTF. De retour au Canada, il conçut le premier orgue moderne à traction mécanique au Canada et en supervisa l'installation (1959) à l'église de Queen Mary Road. Cet instrument du facteur Rudolf von Beckerath de Hambourg et les récitals subséquents de Gilbert allaient influencer de façon marquante la facture d'orgues au Canada. Gilbert joua un rôle prépondérant dans la formation de la société Ars Organi, qui influença à son tour les critères d'exécution dans l'Est du Canada. Alors qu'il était à Paris (1965) à titre de boursier du gouvernement du Québec, Gilbert effectua des recherches sur Couperin en vue d'une série d'émissions à la SRC sur l'oeuvre intégral pour clavecin du compositeur. Par la suite, son enregistrement RCI de cette intégrale parut chez Harmonia Mundi en France, RCA en Angleterre, Music Heritage aux États-Unis et d'autres étiquettes en Italie et au Japon. Gilbert pensa qu'une nouvelle édition des oeuvres complètes de Couperin pour clavecin en l'honneur du tricentenaire de la naissance du compositeur (1968) serait appropriée. Heugel accepta de publier les quatre volumes de l'édition de Gilbert dans le cadre de sa collection de musique ancienne, Le Pupitre (1969-72). Cette édition souleva l'admiration pour son approche savante basée sur une réévaluation scrupuleuse des partitions gravées originales. Après le succès international de son édition de Couperin, Gilbert s'attaqua à la tâche monumentale de préparer une nouvelle édition des 555 sonates de Domenico Scarlatti à partir des éditions existantes : les 11 volumes furent publiés par Heugel 19(1971-84). Cette recherche fut en partie subventionnée par la fondation Gulbenkian de Lisbonne et le CAC. Gilbert a aussi préparé une édition en fac-similé des oeuvres complètes pour clavecin de Couperin (Broude 1973), et édité l'oeuvre entier pour clavecin de d'Anglebert (Heugel 1975). En outre, il a préparé de nouvelles éditions des Variations Goldberg de Bach (Salabert 1979), des premier et deuxième livres de toccates de Frescobaldi (Zanibon 1979, 1980) et des oeuvres complètes pour clavecin de Rameau (Heugel 1979). En 1980, il commença à préparer une réédition des oeuvres complètes de Couperin chez L'Oiseau-Lyre (Monaco). Avec Élisabeth Gallat-Morin, il a réalisé une édition critique du Livre d'orgue de Montréal publiée en trois volumes aux Éditions Jacques Ostiguy (1985, 1987, 1988). Ses préoccupations d'éditeur firent que sa carrière fut presque entièrement consacrée au clavecin à partir de 1965. En 1968, il donna un premier récital à Londres et entreprit une carrière internationale. Gilbert est reconnu depuis comme un interprète de grande classe grâce à ses concerts, ses émissions et ses enregistrements. Stephen Plaistow écrivait dans Gramophone (mai 1973) : « L'oeuvre de Kenneth Gilbert... est d'être parvenu à faire sortir la musique du seul petit cercle de connaisseurs pour la rendre... universellement accessible. Il y parvient en soumettant la discipline de son érudition à son flair d'interprète... Nul autre, depuis Thurston Dart, n'a offert dans ce domaine une combinaison aussi fructueuse de l'esprit de l'érudit et du toucher de l'artiste. » Gilbert a été soliste à plusieurs reprises de l'OS de Chicago et s'est produit avec l'OSM, l'Orchestre symphonique de Québec, le TSO, l'OCNA et l'Orchestre symphonique de Vancouver. En 1967, il interpréta à Montréal les sonates pour violon et clavecin de Bach avec Robert Koff. Fixé en France pendant les années 1970, il y a donné des récitals publics ainsi qu'en Allemagne, en Angleterre et en Suisse de même qu'une série de récitals conjoints à Radio France avec le claveciniste Robert Kohnen. Gilbert a enseigné au CMM (1957-74), à l'Université McGill (1964-72), à l'Université Laval (1969-76) et, comme professeur invité, au Cons. royal flamand d'Anvers (1971-73). Il a dirigé des classes de maître dans plusieurs villes européennes et dans plusieurs universités des É.-U. dont Berkeley, Michigan, Floride et Birmingham. En 1988, il commença à enseigner au Mozarteum de Salzbourg. La même année, il fut nommé prof. de clavecin au Cons. de Paris, devenant ainsi le premier Canadien à occuper un tel poste. Chaque été, il est professeur invité à l'Accademia Chigiana à Sienne, Italie. Il a été artiste en résidence à l'Université d'Ottawa (1969-70) et a donné des cours d'été au musée Vleeshuis d'Anvers (1971-82) et à Haarlem, Pays-Bas (1973 -). Parmi ses élèves figurent Hubert Bédard, Martha Brickman, Hélène Dugal, John Grew, Martha Hagen, Jos van Immerseel, Hwaeja Lee, Gordon Murray, Lucien et Réjean Poirier, Wayne Riddell, Scott Ross et John Whitelaw. Gilbert fut membre du jury lors du Concours international de clavecin à Paris en 1975, et du Concours national de la SRC à Ottawa en 1978. Le Conseil canadien de la musique l'a désigné Artiste de l'année en 1978. Il a reçu le Prix de musique Calixa-Lavallée 1981. En 1986, il fut nommé officier de l'Ordre du Canada, et en 1988, il fut élu à la Société royale du Canada. Membre honoraire de la RAM, il est également officier de l'Ordre des arts et lettres de France. |
Il étudie auprès de plusieurs professeurs, et reçoit des diplômes de soliste au conservatoire d’Amsterdam et au Conservatoire royal de Bruxelles, ainsi qu’une licence de musicologie à la Sorbonne. Il étudie également l’orgue avec André Isoir. Frédérick Haas a participé aux concerts et enregistrements de plusieurs ensembles de musique ancienne (notamment : Cantates de J. S. Bach avec Andreas Scholl et Philippe Herreweghe). Il se produit dans toute l’Europe, en soliste, avec la violoniste Mira Glodeanu, ou à la tête de l’Ensemble Ausonia (Festival d’Ambronay, Festival baroque de Pontoise, Société philharmonique de Bruxelles, Concertgebouw d'Amsterdam, « Festival des académies musicales de Saintes », festival de Cordes, Castello Sforzesco di Milano, Château d’Assas, Festival Bach de Bucarest, Concerts parisiens, Printemps des arts de Nantes, Festival Brezice Ljubljana, International early music Festival Saint Petersbourg…) Frédérick Haas dirige l’ensemble de musique baroque Ausonia qu'il a fondé en 1998 avec Mira Glodeanu. Il est professeur de clavecin au Conservatoire royal de Bruxelles. Il enseigne régulièrement en master classes : en Allemagne, Italie, France, Angleterre, Belgique ou Roumanie. Il conserve entre autres un clavecin Jean-Henri Hemsch ( Cliquez pour voir la photo), Paris 1751 (Forqueray/EMR), un clavecin cordé en boyau Augusto Bonza (modèle vers 1600, 1999), un Fortepiano Ferdinand Hofmann (Vienne, 1785-1790).. |
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Né en 1964, Pierre Hantaï se passionne pour la musique de Bach vers sa dixième année. Sous l’influence de Gustav Leonhardt, il commence à étudier le clavecin, d’abord seul, puis sous la direction d’Arthur Haas. Très tôt, il donne ses premiers concerts, seul ou avec ses frères Marc et Jérôme. Il étudie alors deux années à Amsterdam auprès de Gustav Leonhardt, qui l’invite par la suite à jouer sous sa direction. Les années qui suivent le voient collaborer avec de nombreux musiciens et chefs d’ensemble, comme Philippe Herreweghe, les frères Kuijken, François Fernandez, Marc Minkowski, Philippe Pierlot. Désormais, il joue le plus souvent en soliste à travers le monde. Il est souvent invité par Jordi Savall et il aime également retrouver ses frères et ses amis, Amandine Beyer, Hugo Reyne, Sébastien Marq, Skip Sempé, Olivier Fortin ou Jean-Guihen Queyras, pour faire de la musique de chambre. Il a récemment reconstitué l’ensemble qu’il avait fondé dans les années 1980, le Concert Français, dans le but d’interpréter les Suites, Concertos et cantates de Bach. De sa riche discographie, on retiendra ses derniers enregistrements pour Mirare : les Variations Goldberg, le Premier Livre du Clavier bien Tempéré de Jean Sébastien Bach, trois volumes de Sonates de Scarlatti, un récital François Couperin et un programme de Suites d’orchestre de Bach avec le Concert Français.. |
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Après avoir obtenu, au Japon, une licence en musicologie, c'est en 2008 qu'elle entreprend d'explorer le monde de la musique ancienne, commençant l'étude du clavecin avec Michèle Dévérité. Elle travaille parallèlement l'orgue, la basse continue, la musique de chambre, l'écriture et l'improvisation au CRD de la Vallée de Chevreuse. Elle participe aux jeudis musicaux du Centre de musique baroque de Versailles, et a été invitée récemment en Norvège pour accompagner le projet d'étudiant du Trondheim Barokk. |
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Organiste et claveciniste, Olivier Houette est titulaire du grand orgue historique François- Henri Clicquot de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers depuis 2000 (Vienne, esthétique classique française). Il est également titulaire du grand orgue de l’église Notre-Dame des Blancs-Manteaux (Paris 4ème). Au cours de ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, il obtient les prix d’orgue, de clavecin, de basse continue, de polyphonie Renaissance, d'harmonie, de contrepoint et de fugue. Il est licencié en musicologie à la Sorbonne. L’ensemble de cette formation lui a permis de suivre l’enseignement d’artistes de premier plan comme Olivier Latry, Michel Bouvard, Olivier Trachier, Thierry Escaich ou encore Olivier Baumont. Titulaire du Certificat d'Aptitude d'orgue, il est professeur de didactique de l’orgue au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP, département de pédagogie), professeur d’orgue, de basse continue et de musique de chambre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers (CRR), et professeur au Centre d’Etudes Supérieures de Musique et de Danse de Poitou-Charentes (CESMD). Il enseigne l'orgue dans divers stages et académies, notamment à l’académie internationale d’orgue de Poitiers et à l’académie de Chavagnes-en-Paillers. Il se produit lors de concerts qui l’ont amené à jouer dans des lieux tels que Notre-Dame de Paris, Saint-Bénigne de Dijon, Saint-Bertrand de Comminges, Lanvellec, La Roque d’Anthéron, Séville, Miami, Nashville, Bonn, Minden, Fort Worth… Continuiste de la Simphonie du Marais pendant plus de dix années, il se produit régulièrement avec des ensembles ou des chœurs tels que le chœur de chambre Accentus, le chœur de Notre- Dame de Versailles ou la maîtrise de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il a participé à de nombreux enregistrements discographiques. |
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Stefano Intrieri, né a Milano, obtient ses diplômes d’Orgue et de Clavecin avec distinction en Italie et se perfectionne en clavecin et musique de chambre auprès de Ton Koopman au Sweelinck-Conservatorium d’Amsterdam. Lauréat de plusieurs concours de musique de chambre, il a joué pour d’importantes institutions européennes, comme le Sheldonian Theatre d’Oxford, la Chapelle Royale de Versailles, le Concertgebouw et le Stadsschouwburg d’Amsterdam, le Grand-Théâtre de Reims, la Villa Medici, l’Ambassade de France à Istanbul, ainsi que les Festivals d’Ambronay, Norwich, Landshut, Thessaloniki, Utrecht, Istanbul et du Périgord Noir. Sélectionné pour les tournées 1990 et 1991 de l’Orchestre Baroque de l’Union Européenne (ECBO), il a également travaillé comme chef de chant pour le Centre de la Voix – Fondation Royaumont, le Centre de Musique Baroque de Versailles, l’Atelier Lyrique de Tourcoing et pour plusieurs productions théâtrales. Il collabore avec plusieurs choeurs et orchestres, comme continuiste et comme soliste, notamment avec le Coro & Orchestra RAI - Milano (direction Zoltan Pesko), Nederlands Omroep Koor (direction Marcus Creed), le Choeur de Radio France (direction Erik Eriksson), L’Orchestre de Picardie (sous la direction de Pascal Verrot, Jerzy Maksimyuk, Arie van Beek et Gilles Apap), l’Ensemble Orchestral de Paris (direction Ton Koopman), La Grande Écurie et la Chambre du Roy (direction Jean-Claude Malgoire) … Il participe à de nombreux enregistrements, radiotélévisés et discographiques, avec un répertoire allant de la musique médiévale à l’organetto (WDR Köln, 1985) jusqu’à l’opéra de Händel au clavecin et à l’orgue (Radio France, 1990 et Mandala - Harmonia Mundi, 1999), en réalisant également quelques premières sur des répertoires inédits, tels que les Bizzarrie Universali de William Corbett (ECBO 1990, direction Roy Goodman) et la reconstruction d’une messe baroque française (1998). Titulaire du Certificat d’Aptitude à l’enseignement de la musique ancienne, il enseigne actuellement à Paris, à la Maîtrise de Notre-Dame et au Conservatoire National de Région. Depuis 2000, il est animateur instrumental au Musée de la Musique de Paris. |
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Né en Hollande, Jan Willem Jansen poursuit des études musicales avec Jan Warmink, Willem Mesdag et Wim van Beek. En 1977 il remporte le diplôme de soliste du Conservatoire Royal de la Haye et se perfectionne au clavecin avec Ton Koopman à Amsterdam. Il s'installe alors en France et travaille auprès de Xavier Darasse dont il devient le collaborateur pédagogique au Conservatoire de Toulouse. Il est également cofondateur du département de musique ancienne de cet établissement, et assure, aux côtés de Michel Bouvard, la responsabilité du nouveau département supérieur " Orgues et Clavecins ". En plus de son rôle d'enseignant, son activité d’interprète l’a amené à jouer avec les meilleurs ensembles baroques européens, notamment La Chapelle Royale de Paris, Le Collegium Vocale de Gand (Philippe Herreweghe), Hesperion XX de Barcelone (Jordi Savall), Les Sacqueboutiers, et l’Ensemble Baroque de Limoges (Christophe Coin). Il est également titulaire de l'orgue Ahrend de l’Edlise- Musée des Augustins et de la Basilique Notre-Dame la Daurade à Toulouse. À l’occasion du Festival Toulouse les Orgues 1997, il a enregistré dans la collection Tempéraments l’intégrale de l’œuvre d’orgue de Bruhns complétée par des cantates du même compositeur interprétées par le Parlement de Musique sous la direction de Martin Gester. En 1998, il enregistre Cabanilles sur l’orgue historique de l’Église San Pablo de Saragosse. Cofondateur en 1996, avec Michel Bouvard, du festival international Toulouse les Orgues, Jan Willem Jansen en est l’actuel directeur artistique. Il en assure la programmation à travers des thèmes originaux renouvelés chaque année. |
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Né en 1986, Ronan Khalil découvre la musique ancienne à la Maîtrise de Bretagne avant d’étudier le clavecin auprès de Pascal Dubreuil au Conservatoire National de Région de Rennes puis de Sharon Gould à la Chetham’s School of Music de Manchester. Diplômé du Conservatoire Royal de La Haye dans la classe de Fabio Bonizzoni, Il a également reçu les précieux conseils d’Elisabeth Joyé, Patrick Ayrton, Christophe Rousset, Carole Cerasi et Pierre Hantai. Il poursuit ses études en France au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris dans les classes d’Olivier Baumont, Blandine Rannou et Kenneth Weiss. Il obtient le prix de basse continue avec les plus hautes distinctions et travaille le pianoforte aux côtés de Patrick Cohen. En 2008, il remporte le premier prix et le prix du public au concours international de clavecin de la fondation M. & R. de Lacour (Festival d’Auvers-sur-Oise Opus 28) et plus récemment, il se voit attribuer le prix Oriolis-Kriegelstein ainsi que le premier prix du concours international de clavecin Paola Bernardi de Bologne. Depuis, il a travaillé sous la direction de chefs tels que Martin Gester, Christophe Rousset, William Christie, Alessandro de Marchi, Laurence Cummings et Claudio Ribeiro avec qui il enregistre un disque consacré à G.F Haendel (Mr. Haendel’s Delight – ORF Alte Musik). Très sollicité en tant que soliste et continuiste, il se produit sur de nombreuses scènes et festivals internationaux, notamment à Uzès, à Ambronay, à Vienne, au Théâtre des Champs-Elysées, au festival du Comminges, au festival d’Aix-en-Provence, au Festival off d’Utrecht, au festival Santa Reparata di Balagna, au Théâtre National de Toulouse, au Palais des congrès de Dijon, festival Jeunes Talents (Paris), à la Cité de la Musique à Paris, au musée Haendel de Londres, à l’auditorium Lingotto (Turin), au Centre des Arts de Séoul (Corée du Sud), etc... Il fonde en 2010 l’ensemble Desmarest, formation instrumentale consacrée au répertoire des 17ème et 18ème siècles. Il est professeur de clavecin et basse continue au Conservatoire de Musique de Compiègne. |
Gustav Leonhardt naît le 30 mai 1928 à 's-Graveland et fait des études musicales dans son pays natal puis se perfectionne entre 1947 et 1950 à la Schola Cantorum Basiliensis de Bâle auprès d'Eduard Müller. Il débute professionnellement à Vienne en 1950 où il joue L'Art de la fugue de Bach et enregistre ses premiers disques. Il est nommé en 1952 professeur à l'Académie Nationale de Musique. En 1955, à Amsterdam, il enseigne au Conservatoire national. Il est aussi organiste titulaire à la Nieuwe Kerk de la ville après avoir longtemps été celui de la Waalse Kerk. Il fonde cette même année le Leonhardt-Consort (en), qui fit beaucoup pour le renouveau de la musique baroque. Il collabore également avec de nombreux musiciens comme Alfred Deller, Nikolaus Harnoncourt, enregistrant avec lui l'intégrale des cantates de Bach, Philippe Herreweghe, Lars Frydén, Sigiswald Kuijken, Sara Kuijken, Wieland Kuijken, Frans Brüggen, et autres. En 1967, il tient le rôle de Jean-Sébastien Bach dans le film de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, Chronique d'Anna Magdalena Bach2. En 1970-71, il fonde, sur proposition de la Deutsche Harmonia Mundi, l'Orchestre de la Petite Bande, avec pour chef permanent attitré le violoniste Sigiswald Kuijken. En 1969, il obtient une chaire à l'université Harvard. Il donne environ une centaine de concerts par an la plupart comme soliste (orgue, clavecin, clavicorde et claviorganum), et dirige des orchestres baroques. Depuis 1965 Leonhardt fait partie du jury du concours triennal international pour clavecin de Bruges, qui en 2010 a connu sa seizième édition. Gustav Leonhardt est considéré comme une autorité intellectuelle et artistique sur la musique ancienne. En tant que musicologue, il a publié une étude sur L'Art de la fugue de Bach (1952/85), et édité les œuvres pour claviers de Sweelinck. Le 12 décembre 2011, Gustav Leonhardt met fin à sa carrière en raison de problèmes de santé, après un concert au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris. |
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Le nom de Bruno Procopio s’impose aujourd’hui au sein de la nouvelle génération de clavecinistes à suivre de près. Son parcours exemplaire et les années passées aux côtés de professeurs comme Pierre Hantaï et Christophe Rousset permettent de voir en lui l’un des jeunes talents du monde du clavecin et de la direction d’orchestre. Né au Brésil en 1976, Bruno Procopio commence ses études musicales à Rio de Janeiro auprès de Marcelo Fagerlande et Pedro Personne. Premier nommé au concours d’admission du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il y obtient un premier prix de clavecin et un premier prix en basse continue. En tant que claveciniste et directeur musical de l’Ensemble Le Sans Pareil, Bruno Procopio a joué dans de nombreux festivals comme Les Folles Journées de Nantes, Sablé, Edinburgh International Festival, Semana de música Religiosa de Cuenca, Sinfonia en Périgord, etc. Bruno Procopio a également joué en tant que soliste dans de nombreuses salles prestigieuses : Théâtre des Champs Élysées, Maison de la Musique de Nanterre, Sala Cecília Meireles (Rio de Janeiro), Opéra de Manaus, Musée de la Musique de Lisbonne, etc. Comme directeur d’orchestre, Bruno Procopio est fréquemment invité à diriger l’Orchestre Simón Bolivar au Venezuela et a enregistré avec avec lui les Ballets d’Opéras de Jean-Philippe Rameau en juillet 2012. Il a également dirigé de prestigieux orchestres comme l’Orchestre de l’Opéra de Manaus au Brésil et l’Orchestre de l’Université Catholique de Santiago du Chili. En 2012, Bruno Procopio est invité par l’Orchestre Symphonique du Brésil (OSB). La volonté de transmettre ses connaissances passe par la participation à des master-classes dans de nombreuses grandes universités d’Amérique latine : Unirio à Rio de Janeiro, Universidad Simón Bolivar à Caracas, Universidad Católica au Chili. Il a également été invité au Conservatoire Central chinois à Pékin. "Cinq Diapasons" et "TOP 5" de la revue américaine Fanfare, l’intégrale des Partitas de J.-S. Bach qu’il a enregistré a connu un vibrant succès. Accompagné d’Emmanuel Guigues, son disque dédié aux sonates pour viole de gambe et clavecin de J.-S. Bach a reçu le CHOC du Monde de la Musique ainsi que 5 "croches" de la revue Luxembourgeoise Pizzicato. Bruno Procopio a également enregistré un disque dédié à François Couperin ainsi que les Pièces de clavecin en concerts de J.-Ph. Rameau. Bruno Procopio a enregistré la Missa Grande de Marcos Portugal avec le Chœur L’Échelle, ce disque a été enregistré au sein du Festival de Música Religiosa de Cuenca. En 2007, il fonde le label Paraty dans le but d’apporter un nouveau dynamisme à l’industrie du disque classique. En 2010, un disque enregistré par ce label a remporté la distinction de meilleur enregistrement de l’année aux Victoires de la Musique Classique. |
Blandine Rannou, originaire de Clermond-Ferrand, a obtenu trois premiers prix au Conservatoire National Supérieur de Paris (Clavecin, basse continue et musique de chambre). Elle poursuit ses études au Sweelinck Conservatorium d’Amsterdam auprès de Bob van Asperen. En 2002, elle est lauréate du concours international de clavecin de Bruges, où elle se voit également décerner le Prix du Public et le Prix Spécial de la Radio. Blandine Rannou est depuis plus de dix ans claveciniste de l’ensemble Il Seminario Musicale au côté de Gérard Lesne avec lequel elle donne un très grand nombre de concerts et réalise des enregistrements . Elle consacre également beaucoup de son temps à la musique de chambre et au récital, ce qui la conduit à être nommée dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental » pour les Victoires de la Musique Classique 2003. Voici quatre ans, elle entame une collaboration avec la maison de disques « Zig Zag Territoires » et va graver trois réalisations remarquables unanimement acclamées par la critique : L’intégrale pour clavecin de J.P. Rameau, Les Suites Françaises et enfin les Suites Anglaises de J.S. Bach. Ces disques ont tous obtenu les plus haut es , diapason d’or, Choc du Monde de la Musique, Recommandé de Classica, ∫∫∫∫ de Télérama, Les Suites Françaises ont également reçu le prix de l’Académie Charles Cros. Blandine Rannou est également professeur au Conservatoire National de Paris. |
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Après des études aux Beaux-Arts, Armelle Roux s’initie au clavecin avec Jean Patrice Brosse à l’Ecole Normale de Musique de Paris où elle obtient son diplôme de concertiste avec félicitations du Jury. Elle suit ensuite les cours d’interprétation de Pierre Hantaï et Blandine Verlet, et reçoit une formation de basse continue à l’Académie de Musique Ancienne de Toulouse. Elle poursuit ensuite son cursus avec John Withelaw au conservatoire de Gand. Depuis 1993, elle se produit avec de nombreux chanteurs et aux côtés de musiciens tels que Vincent Dumestre, John Withelaw, Jay Bernfeld, Jean Patrice Brosse, etc. Elle intervient dans diverses programmations : Centre de Musique Baroque de Versailles, Musée National des Invalides, Festival Jean de la Fontaine (Château-Thierry), Festival de Villandry, Printemps Baroque des Sablons, Salle Cortot, etc… Parallèlement ; elle rejoint l’ensemble «Tonos Humanos » créé par le ténor espagnol José Canales dont le répertoire est entièrement consacré à la musique espagnole de la fin de la Renaissance jusqu’au début du XVIIème siècle . En 1997, elle se lance dans une collaboration originale avec le comédien metteur en scène Jean-Denis Monory (à partir des recherches d’Eugène Green sur la gestuelle et prononciation baroques), c’est alors la création des « Folies Françaises » , spectacle réunissant François Couperin et Jean de la Fontaine. En 2005, elle crée Anna Magdalena Bach, spectacle autour du livret et des carnets de l’épouse de Bach, claveciniste. |
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Après des études de musicologie et de clavecin à l’Université de Tokyo, Tchie SATO s’installe en France. Elle obtient son DEM de clavecin et de musique de chambre au Conservatoire de Rennes, dans la classe de Pascal Dubreuil alors qu’elle joue également du hautbois baroque et de la viole de gambe. Elle se produit dans plusieurs communes de Bretagne notamment en Trégor à la chapelle du Loc de Pluzunet (22) à l’invitation de l’association Dao d’ar C’had, et en 2010, elle se produit comme continuiste avec l’orchestre de chambre de Toulouse. Elle enseigne le clavecin à l’Ecole de Musique de Betton (35). |
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Depuis son Premier Prix au Concours International de Clavecin de Paris en 1977, Noëlle Spieth parcourt le monde – Europe, Etats-Unis, Canada, Brésil - à l’occasion de nombreux récitals ou concerts de musique de chambre. Chacune de ses parutions discographiques est saluée par la critique comme un évènement. Sa discographie comprend, outre de nombreux disques de musique de chambre (dont des cantates avec Henri Ledroit ou des sonates de violoncelle avec David Simpson), quelques pièces de musique contemporaine – Levaillant, Reverdy, Ibarrondo - et une série de récitals : Soler, Sweelinck, Weckmann, intégrale Louis Couperin. Son intégrale des pièces de clavecin de Rameau (CHOC du Monde de la Musique) est considérée comme le meilleur enregistrement à ce jour de cette œuvre par France Musique, le magazine Diapason et BBC Music Magazine. L’intégrale François Couperin (10 CD chez Solstice) a été louée par la plupart des grands magazines musicaux (CHOC du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, Early Music, International Record Review, Music and Vision…) Le Grand Prix de l’Académie Charles Cros lui a été décerné pour cet enregistrement. Ses études la conduisent après le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (3 Premiers Prix) au Conservatoire de Genève puis aux cours de Kenneth Gilbert et Gustav Leonhardt. Mais ses recherches personnelles tant musicales que musicologiques, en marge des chapelles et des écoles, la convainquent de la nécessaire alliance du Nord et du Sud : architecture et sensualité, rigueur et fantaisie, analyse historique inséparable de la fougue, de la tendresse et des couleurs sonores des clavecins. Son enseignement est très recherché et elle a déjà formé de nombreux clavecinistes français et étrangers aux Conservatoires Nationaux de Région de Lille, précédemment, et de Paris actuellement. |
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Diplômée du Conservatoire de Boulogne Billancourt, Aubervilliers la Courneuve. Elle a terminé son parcours au CNSM de Lyon dans la classe de Françoise Langellé. Anne TERRAZAS s'est illustrée dans des ensembles tels que "les archets de Paris" ou "l'ensemble Gabriel. Par ailleurs, elle a travaillé avec des compositeurs contemporains Anglo-saxons, participé à des tournées Anglaises avec des créations du répertoire moderne du clavecin avec, entre autre, les oeuvres de Donald Bousted. |
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Pierre TROCELLIER a étudié le clavecin avec Philippe Fritsch, Laure Morabito, Pierre Hantaï, Jan-Willem Jansen. Il est titulaire du D.E. d’Instruments Anciens. Il est également licencié en russe et en musicologie. Depuis 2001, il enseigne le clavecin aux côtés de Blandine Verlet, au Conservatoire Jean-Philippe Rameau (Paris, VIe arrondissement). Il lui a succédé en 2009. En concert, il est partenaire notamment de Sylvia Abramovicz, Nima Ben David, Isabelle Desrochers, Monique Zanetti, Mauricio Buraglia, Jean-Louis Charbonnier, Jean-Loup Charvet, Jonathan .Dunford, Stephan Mac Leod, Paul Rousseau. Il a participé aux festivals de Dieppe, du Périgord Noir, de Sablé sur Sarthe, joué en Suisse, Pologne, Israël, à Rome (Villa Médicis)Création à l'automne 2000 du spectacle Airs de Famille d'après le Petit Livre d'Anna-Magdalena Bach, mis en scène par Anne Charvet-Dubost, repris à la Cité de la Musique fin octobre 2001 avec Anne Baquet et Guillemette Laurens. Reprise au Théâtre du Renard et à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille en 2002-2003. 2005-2006 Intégrale des cinq Livres de viole de gambe de Marin Marais en 21. Concerts au Temple des Billettes à Paris autour de Jean-Louis Charbonnier. A participé à une trentaine d'enregistrements chez Astrée-Auvidis, Pierre Vérany, Ligia-Digital et Alpha: Première Intégrale mondiale des cinq livres de Pièces de Viole de Marin Marais (Ensemble Marin Marais sous la direction de J-L Charbonnier) et Leçons de Ténèbres de Delalande autour d'Isabelle Desrochers (Diapason d’Or, Evénement Télérama). Les Surprises de l’Amour de Jean-Philippe Rameau (A Deux Violes Esgales, Alpha, 2010). |
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Blandine Verlet suit les cours d’écriture, d’esthétique avec Marcel Beaufils, d’histoire de la musique avec Norbert Dufourcq et de clavecin avec Marcelle de Lacour au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. En 1963, elle obtient un Premier Prix de clavecin à l’unanimité et le Prix spécial du Concours International de Munich.De 1962 à 1964, elle se perfectionne auprès d'Huguette Dreyfus à l'Académie d'été de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Elle fréquente aussi les cours de Ruggero Gerlin à l'Académie Chigiana de Sienne. Elle travaille avec Ralph Kirkpatrick à l'Université Yale en 1968-69. Depuis 1963, elle mène une carrière internationale de concertiste. Elle est professeur de clavecin au Conservatoire Claude-Debussy (Paris 17e) de 1983 à 1985, au Conservatoire Gabriel-Fauré d’Angoulême de 1985 à 1987, et au CNR de Bordeaux de 1987 à 1990. Elle enseigne au conservatoire de Rueil-Malmaison ainsi qu’au conservatoire Jean-Philippe-Rameau (Paris 6e) jusqu'en 2007. Elle obtient le Grand Prix de l’Académie Charles-Cros et le Grand Prix du Disque de l’Académie du Disque Français. Elle est la fille du conservateur Pierre Verlet. |
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Paolo Zanzu est né à Cagliari (Italie). Il étudie le clavecin auprès de Noëlle Spieth, puis au CNSM de Paris d'où il sort avec deux Premiers Prix de clavecin et de basse continue. Il se perfectionne en suivant l'enseignement de Carole Cerasi et James Johnstone à la Royal Academy of Music de Londres ainsi qu'à l'Accademia Chigiana de Sienne auprès de Christophe Rousset. Depuis le Troisième Prix gagné au Concours International de clavecin de Bruges en 2010, son activité de soliste le mène à travers l'Europe, en solo ou en musique de chambre, notamment avec Tami Troman, avec qui il a fondé cette année l'ensemble Le Stagioni. Il poursuit parallèlement une carrière de continuiste qu'il mène au sein des Arts Florissants (William Christie), du Cercle de l'Harmonie (Jérémie Rhorer) et avec de nombreux ensembles tels que La Fenice, Le Concert d'Astrée, Les Musiciens du Louvre, Philidor… dans des salles et festivals prestigieux du monde entier (Paris : Opéra Garnier, Salle Pleyel, Théâtre des Champs Elysées; Theater an der Wien; Bruxelles : Bozar, Théâtre Royal de la Monnaie ; Amsterdam : De Nederlandse Opera; Berlin : Philharmonie; Madrid : Teatro Real; Barcelone : Palau de la Musica; New York : Brooklyn Academy of Music…). Ses engagements en tant que chef d'orchestre l'ont vu à la tête de l'Orchestre de Basse Normandie ou encore comme assistant de William Christie, de Paul Agnew et de Jonathan Cohen, et cette année il dirigera l'Orchestre Baroque du Conservatoire Royal de Bruxelles, où il enseigne la basse continue. Ses œuvres didactiques sont publiées par l'éditeur Ricordi. |
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Loin des modes et des sentiers battus, la claveciniste Catherine Zimmer aime arpenter les terres inconnues. C'est ainsi qu'après ses études musicales à Marseille, Aix-en-Provence et Genève, elle décide de chercher à la source des textes d’époque sa propre conception de l’interprétation de la musique ancienne, et part à la recherche de partitions oubliées du répertoire français. Ceci l'amène à diriger à la Société de Musicologie du Languedoc l'édition des œuvres d’Elisabeth Jacquet de la Guerre et de Pierre-Claude Foucquet dans la collection "Les inédits du clavecin". Elle s’attache à faire connaître ces oeuvres au cours de concerts-conférences et par la production d'un CD sur Elisabeth Jacquet de La Guerre avec Mens Sonoris, ensemble qu’elle a créé avec le flûtiste et compositeur Yves Grollemund. Pour son premier enregistrement en soliste "Compositeurs de l'ombre au siècle des Lumières", éditions Coriolan, elle choisit de faire découvrir au public trois compositeurs français méconnus du 18ème siècle : Pierre-Claude Foucquet, Jean-Christophe Moyreau et Jean-François Tapray. Son jeu est unanimement salué par la critique : 4 diapasons, 5 étoiles hifi vidéo, 4 Musica. En 2011, elle est choisie pour enregistrer la première production du label l’Encelade, qui s’attache à faire découvrir de nouveaux répertoires et de nouveaux interprètes: « Airs d’opéras accommodés pour clavecin » d’après un manuscrit de Claude Balbastre. Cette réalisation est saluée avec enthousiasme en Europe par les critiques de Muse Baroque, Res Musica, Early Music Review, Oxford journal... où elle est classée parmi les cinq meilleures productions de musique française des ces dernière années. |
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Damien Colcomb a étudié l’orgue et la musique d’ensemble dans la classe d’Odile Bailleux, ainsi que le clavecin et la basse-continue dans celle de Gilles Harlé, à l’Ecole Nationale de Musique de Bourg-la-Reine où il obtient un Premier Prix d’orgue ainsi qu’un Prix de perfectionnement en musique ancienne. Il est également diplômé du Centre National de Formation d’Apprentis Facteurs d’Orgues d’Eschau. Parallèlement, il a complété sa formation lors d’académies d’été auprès de Jean Boyer, André Isoir, Jan Willem Jansen, Francis Chapelet, Jesús Martín Moro et Freddy Eichelberger pour l’improvisation baroque. Damien Colcomb voue une grande passion à l’orgue ibérique, sa musique et sa facture, et se spécialise plutôt dans l’interprétation des musiques du XVIe au XVIIIe siècle. Il a enregistré plusieurs CD : « Musique ibérique pour orgue » (Triton) « Choc du Monde de la Musique ». Avec l’ensemble Unda Maris (Guillemette Laurens) « Ay luna » (Alpha) et plus récemment avec l’ensemble Le Concert des Dames (Frédéric Bourdin) « Messe à l’usage des Dames Religieuses » de Michel Corrette (Hortus), « Supersonic Award » du magazine Pizzicato ; il intervient également comme continuiste auprès de différents ensembles. Il joue régulièrement en soliste ou en ensemble dans différents festivals en Europe : Euphonia en Sologne, Auch, Bordeaux, Dieppe, Lorris, St.Martin de Boscherville, Ambronay, Genève (Suisse), Palencia, Torre de Juan Abad, Liétor (Espagne), … Il est titulaire du Grand Orgue historique de Pithiviers et enseigne l’orgue à l’Ecole de Musique de Chécy ainsi que le clavecin, la musique ancienne et la formation musicale au Conservatoire d’Olivet. |
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